Le baromètre du numérique est piloté par l’Arcep, l’Arcom, le CGE et l’ANCT, et porte sur les équipements et les usages numériques.
Le baromètre du Crédoc est devenu un outil essentiel pour les acteurs du secteur de la médiation numérique. Il a évolué dans le recueil des données et leur exploitation pour être au plus près des nouveaux usages des français.
Neuf français sur 10 sont internautes et attachent une grande importance à la qualité de la connexion à domicile et dans les usages nomades. On note que les français interagissent plus sur les réseaux avec 50% de français qui ont publié un contenu.
A mesure que les usages du numérique s’inscrivent dans nos pratiques quotidiennes (santé, engagement associatif, …) le sentiment de non maitrise est fort chez de nombreux internautes. Ce sentiment réel ou ressenti est le principal frein à certains usages numériques.
Source : Infographie du baromètre
Il est renforcé par la crainte d’acte de cybermalveillance (39 % des 18-24 ans et 21 % des 25-39 ans ont été victimes au moins une fois d’injures, de harcèlement, de diffamation en ligne.)
Source : Infographie du baromètre
On note également, que la conscience d’une écologie numérique est encore faible au niveau des actions menées malgré des sensibilisations venant de collectivités, de médias, de collectifs…
Ces données sont éclairantes sur le paradoxe de notre société décrite comme hyperconnectée mais dont l’accompagnement aux usages (éducation aux médias, …), l’ouverture aux enjeux du numérique (environnement, travail,…) restent plus jamais un enjeu de société.
Un effort collectif, à la croisée de l’action publique, du secteur associatif, de l’ESS et des citoyens, est nécessaire pour continuer à nourrir notre esprit critique et notre liberté de choix.
Sources article de « Société numérique » : https://labo.societenumerique.gouv.fr/fr/articles/barom%C3%A8tre-du-num%C3%A9rique-2023-les-principaux-r%C3%A9sultats/#0-des-nouvelles-technologies-ancrees-dans-le-quotidien-des-francais
Consulter le baromètre :
Consulter l’infographie :